Je souhaite développer confiance et coopération.
J’ai une formation d’ingénieur en agronomie et je me suis rapidement spécialisée en gestion des milieux naturels, car je me souciais du respect du vivant et de la préservation de la biodiversité.
J’ai choisi de travailler dans les milieux forestiers de la région durant 15 ans, je m’y suis chargée du développement territorial sur les thèmes de l’environnement et de l’accueil du public.
Il s’agissait de faire en sorte que les projets (aménager un sentier par exemple) menés en forêt respectent le milieu naturel, que les différents usages cohabitent sur un même espace, que l’on puisse produire du bois, et que tout le monde en sorte gagnant. On mettait autour de la table des associations, randonneurs, chasseurs, forestiers, exploitants, collectivités qui avaient une diversité d’attentes. J’ai piloté aussi une démarche expérimentale pour travailler sur l’implication citoyenne dans la gestion forestière. Au fil du temps, des liens de confiance se sont tissés et la coopération s’est développée.
Puis j’ai souhaité faire une transition professionnelle, travailler dans une visée plus large incluant, au-delà de l’environnement, la démocratie et les solidarités. Et aussi avoir davantage de marges de manœuvre pour agir. J’ai participé à des événements publics, j’ai rencontré des gens, et au final, tout convergeait vers l’Apes et l’économie solidaire, qui offre une cohérence d’ensemble.
Au niveau personnel, dans ma commune, je fais également partie d’un collectif d’habitants actif sur la transition et la démocratie.
Comme Guillaume Delevaque, qui m’a précédée, je suis chargée de mission sur le Nord, j’interviens sur des territoires qui sont bien avancés en matière d’ESS et d’autres à défricher, qui ont besoin de soutien. Je vais accompagner des collectivités et des acteurs sur des dynamiques collectives, comme je l’ai fait dans mon précédent métier en forêt. Mon intention est d’écouter les besoins de différents acteurs, les blocages, et d’agir dessus pour développer confiance et coopération.
Par ailleurs, je vais mettre mes compétences personnelles au pot commun. Sur la transition écologique, par exemple, j’aimerais apporter mon regard à l’APES. Et travailler dans le secteur public m’a permis d’en connaître le fonctionnement et les contraintes de gestion (marchés publics par exemple) : cela resservira sûrement !
La possibilité d’élargir mon champ d’actions à partir des valeurs que je porte et participer à changer les choses, amener les gens vers la coopération...
