Dominique Dupont, chargée de communication de l’Apes et du projet « Plateformcoop »

Publié le : 5 juin 2024 14:30
Je dois rendre compréhensibles par le plus grand nombre des objets complexes

Quel est ton pedigree ?
Blonde à poils longs… Bon, ok…  A l’origine, j’ai fait des études en économie puis en systèmes d’information. J’ai connu la MRES alors que j’étais bénévole à Radio Lille, qui regroupait tous les mouvements de défense des minorités. J’ai été embauchée pour monter le centre de doc. A l’époque, c’est Guy Hascoët (futur secrétaire d’état à l’économie solidaire) qui m’a expliqué mon poste ! J’ai monté une mutuelle de services en 1999 et j’ai rencontré Anne-Laure Federici à cette occasion. Elle travaillait déjà sur la future Apes et interrogeait les associations sur leurs liens avec l’économie solidaire, qui lui répondaient : « Nous, on ne fait pas d’économie ! »
Je me suis également investie dans plusieurs associations : Le Pas de côté, Rhizomes, l’Adav...
En 2007, j’ai miaulé du côté de la LPA. J’y ai monté un centre de soins pour la faune sauvage en HQE sur le littoral, et sensibilisé les passionnés de protection animale à la protection de l’environnement. J’ai aussi travaillé à transformer l’image négative de la LPA et à améliorer l’animation du bénévolat. Puis je me suis faufilée pour rejoindre la confédération nationale des SPA au niveau national, où j’ai assuré la communication et le soutien aux 300 refuges.
Enfin, je suis revenue dans la région où j’ai fait le master DLESS de Valenciennes. J’ai oeuvré à un projet de ressourcerie des déchets du spectacle, qui a tourné court avec le Covid. J’ai ensuite pris la direction départementale des Francas, mais le poste m’est apparu trop axé sur l’administratif et le financier. J’ai donc sauté dans le panier de l’Apes.

Quelle est ta mission à l’Apes ?
Je définis et mets en œuvre la stratégie de communication de l’association. Je dois rendre compréhensibles par le plus grand monde des objets complexes, comme Plateformcoop, qui se détermine en marchant.

Qu’est-ce qui t’intéresse dans cette association ?
Il y a du bon lait à lapper… Pardon, du café. Cela fait 20 ans que je m’intéresse à l’économie solidaire. Je pense que l’économie doit revenir à ses fondamentaux : la répartition équitable de la richesse. Et l’intérêt de l’Apes est qu’elle n’attend pas que les politiques bougent d’en haut. Elle prend le problème par l’autre bout, micro-économique : la pratique.

DD recadrée
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