C’est un challenge à relever, un argumentaire à porter.
Quel est ton pedigree ?
Je viens de la formation continue et de l’éducation populaire à l’origine. J’ai travaillé pour l’insertion socioprofessionnelle des demandeurs d’emploi, sur différents dispositifs de droits communs et la VAE également, durant 28 ans au sein d’Epistème à Bruay-la-Buissière. En 2016, j’ai piloté une démarche progrès des pratiques en continue de l’ESS portée par l’Apes. Puis j’ai fait une formation de manager d’organismes à vocation sociale et culturelle au CNAM dans laquelle j’ai menée une recherche/action sur la qualité de vie au travail (QVT) dans l’ESS. Je me suis intéressée à la mise en pratique des valeurs dans le travail, du management horizontal, au juste comment introduire le collaboratif dans la conduite du changement. Enfin j’ai fait un passage à l’ACSRV (Association des Centres Sociaux et socioculturels de Valenciennes) où j’ai coordonné le projet des Centres sociaux connectés du Bassin minier, projet de lutte contre la fracture numérique.
En parallèle, sur le territoire du Béthunois, je m’investis dans l’association L’Art&Fact, une fabrique d’art communautaire qui mêle art et thérapie.
Quelle est ta mission à l’Apes ?
Je sillonne le territoire du Nord-Pas de Calais à la rencontre des collectivités locales, élus et techniciens, pour les convaincre de l’intérêt de soutenir les plateformes numériques coopératives, qui œuvrent pour l’intérêt général. Je dois donc développer beaucoup de contacts et je m’appuie en cela sur mes deux collègues Marie-Charlotte Woets et Dominique Dupont ainsi que sur toute l’équipe de l’Apes.
Qu’est-ce qui t’intéresse dans cette association ?
Les valeurs ESS, clairement et le discours politique porté en Hauts-de-France ! Pour le projet Plateformcoop, c’est un challenge à relever, une posture à tenir, un argumentaire à soutenir, auprès des acteurs de l’ESS.
Il y a du pain sur la planche, mais il y a déjà des construits sur lesquels s’appuyer.
