Anne-Laure Federici, déléguée générale du RTES et administratrice de l'Apes

Publié le : 5 juin 2024 11:26

Quel est ton parcours ?
J’ai fait des études assez classiques en statistiques, à une époque où on ne parlait pas du tout d’économie solidaire. Mais depuis mon premier poste en 1989 à l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), j’ai toujours œuvré dans l’économie sociale et solidaire. Au fil de mes déplacements entre Paris et Lille pour développer des actions de l’ADIE, au début des années 1990, j’ai croisé la route du GIEPP. C’était un acteur régional important dans le secteur de l’ESS et on pourrait dire qu’il est un peu l’ancêtre de l’Apes. Quand celle-ci s’est créée, j’en fus la première déléguée générale et je le suis restée jusqu’en 2009, avant de rejoindre le RTES (Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire). Quelques années plus tard, Luc Belval m’a invitée à intégrer le collectif de l’Apes et j’ai accepté.

Pourquoi as-tu choisi de revenir au collectif de l’Apes ?
L’Apes a été une super expérience pour moi, c’est pourquoi je n’ai jamais arrêté de suivre ses activités en parallèle. Alors je me suis dit : pourquoi ne pas apporter ma pierre à son édifice ? C’est un réseau très riche, avec une grande diversité de thématiques. On y trouve un bon équilibre entre des sujets prospectifs et des sujets pratiques.
Par ailleurs, je suis depuis plusieurs années maîtresse de conférences associée à l’université de Lille, et coresponsable du master APIESS (Action Publique, Institutions, Economie Sociale et Solidaire). Ainsi, mon investissement à l’Apes me permet de proposer aux étudiants des terrains de stages ou de recherche. C’est aussi un rôle qui me plonge au cœur de l’actualité de l’ESS dans les Hauts-de-France.

Qu’est-ce que l’Apes pour toi ?
C’est un lieu où se mêlent réflexions, questionnements et valeurs partagées. Je me retrouve bien dans le mode de fonctionnement du collectif et dans les différentes rencontres organisées par cette association. C’est un réseau où chacun peut faire entendre sa voix, chose qu’on ne trouve pas partout. L’Apes garde toujours sa volonté de se projeter tout en embarquant un maximum de personnes. On y trouve des moments forts, comme lors du dernier salon PLUSS, en novembre 2022, où l’Apes a mobilisé beaucoup d’énergie et de partenaires différents.

Anne-Laure Federici