Animée par Margot Godefroi du Conseil National du Numérique, la Master Class a débuté par une présentation de la notion de “commun”, avec un zoom sur les différences entre commun physique (ex : une nappe phréatique) et commun numérique (par exemple, un logiciel de plateforme).
Les plateformes coopératives peuvent participer au développement d’activités et à la mise en œuvre de politiques publiques
Animée par Margot Godefroi du Conseil National du Numérique, la Master Class a débuté par une présentation de la notion de “commun”, avec un zoom sur les différences entre commun physique (ex : une nappe phréatique) et commun numérique (par exemple, un logiciel de plateforme).
Sébastien Shulz, Docteur en sociologie et Coordinateur du groupe Politiques des communs numériques (CNRS) a présenté une explication concrète de ce qu’est un commun en s’appuyant sur l’exemple de la Base Adresse Nationale (BAN). Il a insisté sur la nécessité de “bichonner” un commun, qui ne se décrète pas, mais s’entretient.
Jean-Christophe Lipovac et Mabrouck Zouareg, élus de Lomme et d’Hellemmes, ont témoigné de leur retour d’expérience du parcours apprenant qu’ils ont suivi dans le cadre du projet PlateformCoop conduit par l’Apes. Pour eux, ce passage est obligatoire pour pousser l’expérimentation territoriale car le sujet est ardu. Le parcours a été également l’occasion de rencontrer les acteurs de plateformes, ce qui a permis aux élus de passer de l’idée à l’action.
Pour ces deux élus, les plateformes coopératives peuvent participer au développement d’activités et à la mise en œuvre de politiques publiques autour du mieux manger, du mieux se déplacer, du mieux travailler, .... Elles concourent également au maintien du lien social (en favorisant les échanges entre voisins, grâce aux objetothèques par exemple) et à la démocratie participative.
30 personnes ont assisté à cette Master class : les échanges se sont conclus par de nombreuses questions sur le manifeste rédigé par les participants (élus et techniciens) du parcours, à retrouver ici.
