Jean-Christophe Lipovac est élu à la Ville de Lomme, engagé de longue date à divers titres dans les transitions écologiques et solidaires. La Ville de Lomme s’est investie, avec 5 autres collectivités, dans le parcours proposé par l’Apes.
Jean-Christophe Lipovac est élu à la Ville de Lomme, engagé de longue date à divers titres dans les transitions écologiques et solidaires.
La Ville de Lomme s’est investie, avec 5 autres collectivités, dans le parcours proposé par l’Apes : il s’agit d’un cycle de qualification visant à accompagner des collectivités territoriales dans leur soutien à l'émergence et au développement d'initiatives de plateformes locales et solidaires.
Votre collectivité anime-t-elle une politique en matière de numérique ?
La Ville a développé une politique éducative forte sur la question du numérique, à destination de tous les publics, avec pour objectif de sensibiliser à la maîtrise des données et aux enjeux de la sobriété numérique. Le numérique est également un axe prioritaire de notre politique « Lomme en Transition ».
Quel lien faites-vous entre l’économie solidaire et les plateformes ?
Nous avons un vrai besoin de construire une culture commune sur la question des plateformes. L’enjeu pour nous est de mieux nous les approprier pour qu’elles soient réellement au service du développement économique, de l’emploi et des transitions solidaires et écologiques. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes deux élus à participer au parcours sur les plateformes coopératives de l’Apes : Karima Harizi, Adjointe en charge du développement économique, et moi-même, en charge de la transition écologique, sociale et économique.
Y a-t-il des initiatives locales solidaires sur votre territoire qui pourraient s’appuyer sur une plateforme coopérative?
Oui, nous en avons plusieurs. La « Fabrique citoyenne des transitions », un tiers-lieu citoyen porté par un collectif d’habitants et la Mairie, qui souhaite promouvoir les échanges de biens et de services de proximité. La Maison de l’alimentation durable, lieu ressource sur les enjeux de l’alimentation et de la biodiversité, qui en est à sa phase de structuration et à terme devra stimuler le commerce local en favorisant les circuits courts. Et enfin une « plateforme de l’engagement éco-citoyen » pour faire se rencontrer les besoins des associations et les envies d’engagement des habitants. Sur ces trois axes, PlateformCoop a des outils adaptés qui sont en cours de développement.
Qu’attendez-vous du parcours PlateformCoop proposé par l’Apes ?
Beaucoup ! D’abord une compréhension à 360° de cette « boîte noire » que sont les plateformes coopératives, qui restent encore mystérieuses pour les non-spécialistes. Également une connaissance des outils existants et les moyens de nous les approprier pour les mettre au service des transitions écologiques et solidaires de notre ville. Et enfin une meilleure appréhension du rôle d’une collectivité dans le développement de plateformes au service des habitants et des acteurs locaux.
En quoi est-il éventuellement complémentaire d’autres accompagnements dont vous avez bénéficié par ailleurs ?
Dernièrement, nous avons suivi un parcours d’accompagnement de la Fabrique des Transitions au niveau national, qui nous a permis de renforcer l’approche systémique des transitions et des modes de faire plus coopératifs, que ce soit à l’interne de la collectivité ou avec les acteurs de notre territoire. Il s’avère en fin de compte que ces deux parcours sont complémentaires, tous deux au service de modes d’action publique plus contributifs pour des villes plus soutenables et résilientes !
Propos recueillis le 5 octobre 2022.