Les réductions massives des crédits culturels et associatifs ne sont pas une simple variable d’ajustement : elles traduisent un changement de cap politique. Celui d’un État qui renonce à sa promesse d’une culture par et pour toutes et tous, d’une information libre et indépendante, d’une société ouverte, curieuse et éclairée.
Nous demandons que la parole, la culture et l’esprit critique soient reconnus
comme des investissements publics vitaux. Nous demandons que l’État assume
pleinement son rôle de garant de la diversité culturelle, des droits fondamentaux,
de l’accès à l’information, de la liberté de création et de la vie démocratique.
Face au budget du silence, nous appelons à un sursaut collectif.
Celui de toutes celles et ceux qui croient que la culture, l’information, la création et
l’expression citoyenne ne sont pas des dépenses superflues, mais les piliers d’un pays vivant et libre.
Ensemble, en lien avec les dynamiques culturelles et associatives qui se mobilisent pour
que vive la participation citoyenne.
Nous invitons toutes les structures, associations, artistes, médias, collectifs,
universitaires, citoyennes, citoyens et partenaires publics à rejoindre cet appel commun.
Parce que ce combat dépasse nos métiers, nos champs d’action et nos sensibilités.
Parce qu’il concerne notre capacité à faire société.
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