La Rencontre des solidaires : Un monde sans l'ESS, est-ce vivable ?

Les résultats des élections européennes ont confirmé dimanche soir que le monde est dans une période de mutation, de changement radical. Montée de l’extrême droite, tentation du repli, recul des espaces d’expression citoyenne et militante. Les inégalités augmentent. Les antagonismes s’accentuent et se cristallisent. En même temps que les financements à l’ESS se réduisent (1).

Il y a pourtant de plus en plus de personnes qui reconnaissent que le système économique contribue à l’épuisement des ressources quelles qu’elles soient.

Les acteurs de l’ESS cherchent à incarner un ailleurs. Où l’économie serait au service du vivant, des écosystèmes, des territoires. Un ailleurs, où l’économie serait un moyen et non une fin. Un moyen de mieux vivre, ou de vivre le moins mal possible.

Il y a aujourd’hui une pluralité d’expérimentations, de tests de solutions qui cherchent à construire l’économie de demain, la démocratie de demain. Qu’est ce qui lie ces initiatives ? Qu’est ce qui les différencie ? Quelles convergences trouver ? Quelles divergences accepter et avec lesquelles composer ?

Les tables rondes de la journée ont vocation à mettre en lumière les points de convergence comme les lignes de tensions. Elles n’ont pas vocation à ce que nous ressortions avec la solution miracle, mais plutôt avec une meilleure compréhension de la diversité des solutions expérimentées. Dans l’espoir que chacun sache un peu plus finement où et par quel moyen il.elle peut et a envie de contribuer.

1) Patricia Coler, Mouvement pour une économie solidaire et déléguée générale de l’UFISC. Lettre de l’économie solidaire n°75. APES