Impacts de la crise sanitaire sur la fonction “Ressources Humaines” dans des structures ESS du Dunkerquois.
Une étude sur 19 organisations du dunkerquois
Dans le cadre de sa mission d’amélioration des pratiques en ressources humaines, l’Apes a commandité une étude sur ce sujet au Cabinet Investir Humain*.
Sur les 19 organismes interrogés, 83 % considèrent que leur appartenance à l’ESS et à ses réseaux leur a permis de surmonter sereinement la crise sanitaire : entraide, mise à disposition d’outils,…
La crise a stoppé net les recrutements et a provoqué une accélération des demandes d’évolution professionnelle, sans que les formations puissent être mise en œuvre durant la période. Le sentiment de frustration provoqué a participé à la hausse du nombre de départs, motivés également par des raisons personnelles d’épanouissement mais aussi par l’obligation vaccinale.
En ce qui concerne l’organisation du travail, la crise a généré de la souplesse (télétravail,…) mais aussi une complexification en raison de la succession des protocoles sanitaires.
Globalement, les structures ont fait l’effort de maintenir les rémunérations au même niveau.
La crise a généré deux effets contraires en termes de dialogue social : soit une meilleure compréhension au sein des équipes, soit des tensions supplémentaires.
Elle a aussi profondément modifié le rapport au travail, avec une priorité donnée par les salariés à leur épanouissement personnel et à leur vie familiale.
L’étude se conclue par des préconisations pour établir des points de vigilance face aux émotions ressenties par chaque salarié et propose la mise en œuvre d’un groupe d’analyse des pratiques professionnelles des dirigeants, animé par un tiers.
* Financée par la Région Hauts de France et la DREETS.