Les nouveaux dispositifs d’emplois (KPaCité, TZC,...) proches de l’économie solidaire peuvent-ils constituer un futur axe de travail pour l’Apes ?
Depuis quelques années, de nouveaux dispositifs œuvrant pour de nouvelles formes de travail voient le jour. On peut citer :
- les KPA-Cité, qui, par l’éducation populaire à l’économie, se veulent être des espaces de formation, d’expérimentation et de création d’activités économiques porteuses de sens.
- Les Territoires Zéro Chômeurs (TZC), qui depuis 2016 expérimentent des Entreprises à But d’Emploi, sur la base de 3 convictions :
Ces expériences viennent compléter les dispositifs d’insertion par l’activité économique (IAE) qui ont vu le jour dans les années 70 et sont nés à l’initiative d'acteurs de terrain qui souhaitaient favoriser l’autonomie des personnes en situation d’exclusion sociale et professionnelle. La reconnaissance institutionnelle de l’IAE et sa structuration se sont ensuite déroulées progressivement.
Ces nouveaux dispositifs (Kpa, TZC,…) présentent la particularité d’être très ancrés dans les territoires, à l’échelle des quartiers et de résulter de constructions spécifiques, sans qu’ils rentrent dans un cadre pré-établi. Leurs promoteurs sont très attachés à en conserver la dynamique ascendante et à échapper à toute normalisation.
C’est là que la rencontre avec le monde de l’économie solidaire s’opère : ces caractéristiques en constituent des fondamentaux. Et l’Apes, qui s’est fondée sur le développement de l’économie solidaire, s’attache de plus en plus aux rapports entre emplois et développement local ainsi qu’à l’émergence de nouvelles formes de travail. Le dispositif KpaCité régional a d’ailleurs sollicité l’Apes, en estimant que celle-ci pourrait être un acteur fructueux de son dispositif.
C’est pourquoi notre séminaire annuel, qui regroupe salariés et administrateurs, a été consacré à ces questions, afin de nous les approprier dans un 1er temps, d’identifier les combinaisons possibles entre KPA-Cité et les autres dispositifs sur les territoires et de repérer en quoi tout cela relève de l’économie solidaire.
Le résultat de nos cogitations et nos conclusions feront l’objet d’un document et/ou d’une “Lettre thématique de l’Apes”.
A suivre !