Notre idéal de l' après crise sanitaire n'est pas très différent de celui que l'on poursuivait déjà avant ( vous nous suivez ? ) : préservation de l'environnement, coopération, gouvernance collective, utilité sociale, primauté de l'humain sur le profit.
De tribunes en édito, d'interviews en manifestes, nombreuses sont les prises de paroles qui convergent vers ces pratiques.
Trouvez ici ce qui arrive devant nos yeux et que nous soumettons au débat.
Le mouvement Alternatiba et un certain nombre de personnalités ont imaginé ce que pouvait être le monde d'après, en explorant 28 thématiques allant du classique "nourrir" à "s'épanouir' en passant par "déviolenter" ou "métamorphoser", avec des textes et des illustrations, sans oublier quelques pistes concrètes pour y arriver...
A l'initiative de plusieurs chercheuses, dont les sociologues Dominique Méda et Isabelle Ferreiras (un hasard s'il s'agit de femmes ?), un manifeste "pour un autre monde" a été lancé. Un emploi pour tous ? Des entreprises plus démocratiques ? Une société plus écologique ? L'économie solidaire peut bien être source d'inspiration....
La pandémie du Coronavirus montre à quel point il devient urgent de changer de modèle économique. L’économie solidaire a été pionnière en la matière, explorant nombre de voies de résilience.
Démocratie, solidarité, alimentation, mobilité, économie, environnement, habitat… Voilà un texte qui outillera utilement les futurs élus et les collectifs citoyens qui se mobilisent autour de projets de territoires dans les Hauts-de-France.
Et si on arrête tout et qu'on se pose sur l'essentiel avant de redémarrer ? Un exercice auquel vous vous êtes peut-être adonné, animé par Cliss XXI lors de notre journée ressource 2019 ! Bruno Latour, anthropologue, nous livre sa version "pour entrer dans la mutation écologique autrement qu'à l'aveugle".
Edgar Morin, penseur de la “complexité“, a été interrogé pour réagir à la crise sanitaire, économique et sociale que nous vivons, et esquisser ce qui pourrait être à ses yeux, le monde d‘après. Cela a fait l’objet de 2 articles parus successivement dans Libération (28 mars) et Le Monde (20 avril).
Noam Chomsky, linguiste et figure intellectuelle américaine, donne sa lecture de la période actuelle :
"Paradoxe apparent, Cuba aide l'Europe mais l'Allemagne n'aide pas la Grèce.... Après la crise, les options disponibles iront de l’installation d’États brutaux hautement autoritaires à une reconstruction radicale de la société et à des termes plus humains, soucieux des besoins humains plutôt que du profit privé".
La crise du coronavirus remet en cause nombre de certitudes économiques ou politiques, notre modèle de développement, nos façons de vivre et de travailler alors que l’utilité des services publics réapparaît au grand jour.